Interview de Thierry MACQUET

Auriez-vous l'amabilité de nous dire qui vous êtes et de nous expliquer, en quelques mots, votre parcours professionnel jusqu'à la découverte de ce réseau ?
Thierry MACQUET, 40 ans, marié, une fille de 6 ans. J'ai travaillé pendant 14 ans pour une entreprise nationale au sein de laquelle, j'ai connu plusieurs évolutions internes, jusqu'à celle de chef des ventes...Mais voilà, la prochaine fois il faudrait « bouger ». Très attaché à ma région et à mes relations, je me suis dit que c'était le moment pour moi de vivre autre chose. Je m'étais toujours promis de créer mon entreprise avant 40 ans, et ce fut fait le 03 janvier 2013. J'avais dans l'idée de créer un système de réduction dans les commerces suite à la démarche d'un concurrent « Carte », dont je trouvais le concept intéressant, mais il manquait un support...

Par quels moyens avez-vous connus cette franchise et comment êtes-vous entré en contact avec elle ?
J'ai connu la franchise par internet, elle était attrayante car elle finalisait une volonté d'entreprendre sur mon secteur géographique. J'ai d'abord rempli des renseignements me permettant d'obtenir une documentation en ligne, puis après quelques échanges de mails, j'ai appelé Hervé PESLIN, pour un premier échange téléphonique afin de fixer un rdv au siège de PASSTIME à Perpignan.

Pouvez-vous nous commenter la rencontre initiale avec le franchiseur et nous dire ce qui a déterminé votre choix pour cette franchise plutôt qu'une autre (ou pour un de ces concurrents) ?
Entretien, comme pour une embauche, mais beaucoup plus détendu au niveau atmosphère... J'ai trouvé mes deux interlocuteurs Christophe RENAUD et Hervé PESLIN dynamiques et cohérents, c'est important quand on investit dans une franchise. Ils m'ont dit qu'ils me donneraient une réponse rapide et ce fut le cas. De plus, la redevance était allégée la première année et fixe ensuite, ce qui signifiait qu'au plus je faisais de chiffre au moins elle me coûtait cher... c'est important dans la décision finale !

Comment avez-vous mis à profit les délais de réflexion prévue par la loi Doubin ?
Pour le coup, j'en ai profité pour finaliser mon départ avec l'entreprise dont j'étais salarié. J'ai pris l'avis d'un juriste sur le contrat de franchise, je suis allé chercher aussi des commentaires ou avis de Passtimers sur internet, je n'ai trouvé que du positif... Les quelques échanges avec les franchisés m'ont rassuré également.

Pensez-vous que vous auriez pu réussir aussi aisément sans l'assistance du franchiseur ?
Oui, probablement même si financièrement, cela m'aurait coûté autant en investissements pour la création d'un site, son évolution, son entretien, le logiciel d'édition, le temps passé... Je sortirais peut être que maintenant mon premier Guide et encore, sans l'expérience du réseau, et avec PASSTIME comme concurrent : c'était stupide ! Dans ma recherche sur internet, j'étais déjà sur le concept de franchise car pour une première, un concept clé en main, ça aide à franchir le pas...

Est-ce que le franchiseur à respecter tous ses engagements initiaux et est-ce qu'il continue à assumer son rôle ?
J'ai le sentiment que oui, et en même temps, je ne les sollicite pas trop. Durant la recherche de partenaires, nous avions des audioconférences animés par leur Directrice commerciale, qui est très à l'écoute et donne de bons conseils. Pour le suivi et l'échange d'expérience, c'est un bon moteur. Ma volonté d'entreprendre fait que je m'organise seul, nous recevons un mode opératoire que nous voyons ensemble à la formation et qui nous explique tout. Lorsque je les sollicite, j'ai des réponses à mes questions. De plus, il existe un forum entre franchisés ou le franchiseur s'invite également et où l'on trouve de nombreux échanges. Il organise aussi des stages de perfectionnement régulièrement qui sont désormais « obligatoires ». Il communique également sur la plateforme régulièrement.

Quels outils votre franchiseur a mis à votre disposition lors du lancement de votre entreprise ? Diriez-vous qu'ils ont été suffisants ? Et sinon pourquoi ?
Une formation, un mode opératoire, une plateforme avec un logiciel d'édition en ligne, des outils marketing. En temps normal, cela peut suffire mais par les temps qui court un coup de média national pour asseoir la notoriété du réseau serait un vrai plus. D'autant que d'autres ont commencé à le faire... mais sans trahir de grands secrets, je crois que c'est dans les tuyaux pour bientôt puisqu'il recrute un Directeur Marketing... en tous cas, je l'espère.

À présent que vous êtes en activité, êtes-vous en contact avec d'autres franchisés du réseau ? Et dans l'affirmative comment cela se passe avec eux ?
Oui, bien sûr, parce qu'aujourd'hui nous sommes tous en phase de commercialisation, et les échanges sont plus nombreux. Tous les franchisés sont unanimes, le concept est bon. Les améliorations du site et de l'application sont notables, ensuite c'est à nous de faire du commerce, dans des conditions difficiles pour une année N...qu'est 2013.

Qu'est-ce que vous pourriez nous dire au sujet de la formation et de l'assistance dans ce réseau ? En êtes-vous satisfait ? Et sinon pourquoi ?
Dans l'ensemble, c'est plutôt satisfaisant, en revanche, le mode opératoire est excellent lorsque le franchisé ne vient pas du commerce, mais il pourrait être plus interactif avec des franchisés expérimentés, avec lesquels il serait possible d'approfondir un peu sur la partie chef d'entreprise, prévisionnel, projection, com... et un accompagnement terrain.

Si vous avez établi un prévisionnel, êtes-vous en conformité avec celui-ci ? Dans le cas contraire, les perspectives de chiffres d'affaires vous paraissent t'elles bonnes malgré tout ?
Evidemment, j'ai établi un prévisionnel sur la base des chiffres réalisés par les précédents franchisés de session intermédiaire communiqués par le franchiseur. Ils correspondaient au chiffre d'affaire que j'avais personnellement projeté, à un détail près, j'ai baissé mon prix de vente moyen et augmenté mon volume pour le même CA en adaptation au marché 2013... Je suis un peu en dessous à fin septembre, mais le retour du boulot des mois précédent commence à payer, semble-t-il...

Diriez-vous, aujourd'hui, que le concept est bien placé sur le marché ? Et est-ce que cela correspond à l'étude que vous auriez pu réaliser en amont ?
Oui et non, car si on fait bien le job, le prix est justifié et le concept correspond à un nouveau mode de consommation : tout le monde souhaite du bon, mais si possible à moitié prix. Néanmoins, l'effet de la crise joue sur le moral de nos interlocuteurs qui n'investissent pas facilement, étant pourtant souvent séduits par le concept. Mais le plus difficile, c'est de s'implanter, de faire parler de soi et quand il le faut, de temps en temps relever la tête et replonger dans le mode opératoire... Ensuite, c'est du suivi, de la relance et de l'innovation... sans oublier de vendre, même si cela va sans dire, c'est toujours mieux en le disant !

Pour finir, accepteriez-vous de vous engager à nouveau avec votre franchiseur si vous pouviez revenir en arrière ? Et si oui, que pourriez-vous dire aux postulants pour les convaincre de signer à leurs tours avec cette enseigne ?
Personnellement oui, pour une bonne et simple raison c'est que j'ai bien réfléchi avant de m'engager et que cet engagement est bilatéral. Les seules questions à se poser : ai-je vraiment envie de créer mon entreprise, suis-je fait pour cela ? Pour le reste, cette franchise repose sur un bon concept qui a fait ses preuves, et qui, de plus, peut encore évoluer avec le marché et les technologies. Enfin, le réseau c'est la force face aux concurrents, et un sentiment d'appartenance tout en étant indépendant. Et quel bonheur de travailler avec les acteurs économiques de son secteur ! Les postulants peuvent m'appeler...Ils seront les bienvenus !

Localisation

62 - Pas-de-Calais (Ouest)

Date

2013-11-06